Écritures poétiques
La mer, un poème infini
La mer, un poème infini où les vagues dansent en rythme avec le vent, où
le soleil se reflète tel un tableau vivant, où l’horizon se perd dans l’immensité bleue.
La mer, un poème silencieux où le chant des vagues berce les pensées, où le sable chaud caresse les pieds, où le ciel et l’eau ne font plus qu’un à l’horizon lointain.
La mer, un poème mystérieux où les marées racontent des histoires anciennes, où les coquillages renferment des secrets oubliés, où l’écume dessine des vers éphémères sur le rivage , où le soleil se reflète tel un tableau vivant, où l’horizon se perd dans l’immensité bleue.
© Nikita Schumacher
Chuchote entre les feuilles
Murmure dans le vent,
Chuchote dans les feuilles,
Résonne dans le chant des oiseaux,
Habite chaque arbre et chaque mousse.
Esprit de la forêt, gardien des lieux,
Protecteur des animaux et des plantes,
Sage et bienveillant, il veille sur nous,
Offrant sa sagesse à ceux qui l’écoutent.
Il nous guide sur les sentiers secrets,
Nourrit notre âme de sa beauté,
Révèle les mystères de la nature,
Et nous invite à la respecter.
© Nikita Schumacher
Un hommage à la forêt
Sous un dais de feuilles où murmure le vent,
La forêt se dresse, un temple de géant. Troncs centenaires aux branches étendues,
Racines noueuses dans la terre enfouies. Feuillage vibrant, symphonie de vert,
Lumière tamisée, un tableau à l’envers. Ombres et lueurs dansent sur le sol,
Refuge secret où règne le silence absolu. Chant des oiseaux et bruissement des feuilles,
Cris des animaux qui rythment la vie qui se meut. Ruisseau paisible qui serpente et
murmure,
Source de vie, trésor de la nature. Parfums envoûtants de mousse et de résine,
Senteur boisée qui emplit la narine. L’air frais et pur, oxygène vivifiant,
Un havre de paix, loin du tumulte ambiant. La forêt s’éveille au matin naissant,
S’endort paisiblement quand le soleil s’éteint. Mystère et magie flottent dans l’atmosphère,
Un monde enchanté qui invite à la rêverie. Temple de la nature, sanctuaire sacré,
La forêt offre un abri aux âmes égarées. Refuge pour les animaux et les plantes,
Un équilibre fragile qu’il faut préserver. Respectons ce lieu de vie et de beauté,
Protégeons ce trésor pour l’éternité. La forêt est un bien précieux,
© Nikita Schumacher
L'Hippocampe Enchanté.
Dans les abysses bleutées, où le silence règne en maître, un être fabuleux, cheval des flots, se révè
Sa grâce, une danse aquatique, une harmonie secrète, délicatesse et légèreté, son âme é
Gardien des profondeurs, symbole de protection, sa sagesse ancestrale, un trésor immé
Créature énigmatique, émotions en éruption, Intuition et dons cachés, un royaume spectral.
Animal totem, porteur de tranquillité, sa patience, une leçon, un instant suspendu. Dans les moments subtils, la vie en beauté, un regard serein, un mystère défendu.
Porte-bonheur des mers, talisman vénéré, sa présence, une chance, une protection Dans les eaux calmes, son abri préféré, un camouflage subtil, une coloration fine.
Cheval de mer, messager des songes, son voyage intérieur, un monde d’émerveillement. Dans les méandres de l’esprit, où l’âme se prolonge.
Il guide nos rêves, un enchantement
© Nikita Schumacher
Mon corps devient cruelle mécanique.
Tic-tac froid, vole mon temps, cruelle mécanique. Mes os grincent, rouages grippés d’une vie statique. Survivre, un combat, une danse macabre. Huit heures, l’aube, un coup de poignard.
Donner, vivre, un fardeau à porter. Rêves, mirages, oasis dans le désert. Mes yeux, deux océans où je me noie. Un phare lointain, une étoile dans la nuit, Guidant mon âme vers un horizon inconnu.
Mais le temps presse, un mécanisme brisé. Ma chair se tend, automate désabusé. Survivre, un combat sans merci.
Dans ce monde fou, la mort me guette. Huit heures, l’enfer s’ouvre. Donner, vivre, une torture. Rêves, chimères, illusions perdues. Mes yeux, deux lames, mon cœur en cendres.
Je veux m’envoler, ou m’écrouler. Briser ces chaînes, m’arracher à ce rôle. Dans ce chaos, je cherche ma voie. Le phare scintille, promesse d’un nouveau jour. Mon sourire, un mirage, une étincelle, Mais l’ombre me rattrape, me rappelle. …
Et puis, je vois le phare, plus près, plus fort. Je tends la main vers cette lumière, cette promesse d’un nouveau départ. Le sel de la mer sur mes lèvres, le vent dans mes cheveux, je suis prêt à affronter l’inconnu.
Car je déconnecte mon cerveau, ultime rempart contre cette souffrance lancinante.
© Nikita Schumacher
Hymne à la Vie Éclatante
Le temps s’écoule, rivière sereine, emportant les ombres, les peines anciennes. Le cœur s’allège, d’un poids libéré.
Le passé s’éloigne, doucement enterré.
Les choix d’hier, qu’ils aient blessé ou guidé, sont des leçons d’un chemin parcouru, accepté. Nul besoin de chaînes, de remords tenaces, le présent s’offre, empli de mille grâces.
Chaque souffle est neuf, une aube nouvelle, où l’espoir renaît, sa flamme étincelle. Les erreurs passées, des pierres semées, ont bâti l’être que l’on est, transformé.
Le soleil se lève, promesse dorée, d’instants précieux, tendrement tissés. Les rires d’amis, les gestes tendres, sont les joyaux d’une existence à défendre.
La nature vibre, en symphonie claire, chaque fleur éclose, une joie singulière. Les défis présents, on les embrasse avec foi, sachant que la force réside en soi.
Nul regret n’entrave la marche légère, le regard se tourne vers une lumière entière. La vie s’offre, dans sa pleine beauté, un cadeau constant, une douce clarté.
Alors, respirons cet air pur et vibrant, chérissons l’instant, son éclat enivrant.
Sans regrets ni ombres, le cœur apaisé, chantons la vie, dans sa pleine intensité.
© Nikita Schumacher
Balade printanière
Magnolia étoilé, buisson de lumière, sous le ciel bleu de Strasbourg, une prière.
Place de la République, un opéra de fleurs.Un voyage merveilleux, loin des douleurs.
Cadeau précieux, respect et fidélité. Tu nous reviens toujours, en toute pureté.
Beauté blanche, rose et pourpre, éclat divin, l’essence du monde naturel, un doux refrain.
Frais et légèrement sucré, parfum d’amour, tendresse, sourire, l’humanité autour.
Magnolia, symbole de grâce et d’espoir, dans nos cœurs, à jamais tu peux t’asseoir.
© Nikita Schumacher
L'écho des âges
Dans nos veines, l’écho des âges résonne, Des particules d’astres, lointaines couronnes. Elles ont dansé dans le souffle des aïeux, Traversé les corps, les âmes, les cieux.
De nos ancêtres, les fragments lumineux, Poursuivent leur voyage, toujours merveilleux. Ils nous relient à l’histoire, au cosmos infini, Un ballet céleste, un destin béni.
© Nikita Schumacher
La symphonie des éléments
En nous, la symphonie des éléments se joue, Des bribes d’étoiles, que le temps adoucit ou rougit. Elles ont parcouru les corps de nos aïeuls, Des âmes anciennes, des cœurs si seuls.
Ces particules vagabondes, messagères du passé, Continuent leur odyssée, jamais lassées. Elles nous unissent à l’éternité, à l’immensité, Une danse cosmique, une douce éternité.
© Nikita Schumacher
L'héritage stellaire
Dans nos cellules, un héritage stellaire, Des fragments de nébuleuses, une lumière éphémère. Ils ont voyagé à travers les âges révolus, Dans les corps de nos ancêtres, jamais perdus.
Ces poussières cosmiques, témoins du temps, Poursuivent leur chemin, éternellement. Elles nous lient à l’univers, à l’infini, Un voyage sans fin, un destin béni.
© Nikita Schumacher
Le Sablier de la vie
Chaque grain qui s’écoule, une note tragique.
Survivre, un combat, une danse macabre,
Huit heures, l’aube, un coup de poignard,
Donner, vivre, un fardeau à porter,
Rêves, mirages, oasis dans le désert,
Tes yeux, deux océans où je me noie,
Un phare lointain, une étoile dans la nuit,
Guidant mon âme vers un horizon inconnu.
Mais le temps presse, un sablier brisé,
Survivre, un combat sans merci,
Dans ce monde fou, la mort me guette,
Huit heures, l’enfer s’ouvre,
Donner, vivre, une torture,
Rêves, chimères, illusions perdues,
Mes yeux, deux lames, mon cœur en cendres,
Je veux m’envoler, ou m’écrouler,
Dans ce chaos, je cherche ma voie.
Le phare scintille, promesse d’un nouveau jour,
Mon sourire, un mirage, une étincelle,
Mais l’ombre me rattrape, me rappelle,
Les chaînes du passé, lourdes à porter,
Les échos de mes doutes, des cris étouffés.
Je marche sur le fil, entre l’espoir et la peur,
Chaque pas un défi, chaque souffle une lueur.
Et puis, je vois le phare, plus près, plus fort,
Je tends la main vers cette lumière,
Cette promesse d’un nouveau départ,
Le sel de la mer sur mes lèvres,
Le vent dans mes cheveux, je suis prêt à affronter l’inconnu.
Les vagues de la vie, tumultueuses et vives,
Me portent vers l’avant, là où l’âme s’active.
Je crie à l’univers, entends ma voix résonner,
Dans ce tumulte, je refuse de sombrer.
Chaque cicatrice, une histoire à raconter,
Chaque larme versée, une force à libérer.
Je suis l’architecte de mes rêves brisés,
Le sculpteur de ma vie, je choisis de m’élever.
Alors, sablier, vole mon temps, mais sache,
Que je ne suis pas un pion dans ta cruelle machination.
Je suis le feu qui brûle, la tempête qui s’achève,
Dans ce monde fou, je suis prêt à vivre, à rêver.
Et même si l’ombre rôde, je porterai ma lumière,
Car au fond de moi, je sais que je suis ma propre prière.
© Nikita Schumacher
Étoile Éphémère , Blouse Blanches…
Étoile de soir, fragile éclat, Paillettes et Strass, Meneuse, Rousseur, Vert regard. Mon corps, ma tête en sursis, l’ombre d’une lame, nouvelle opération, incertaine réclamation. Cœur, cerveau, mécanique si fine, implorent les mains qui les redessinent.
Blouses blanches, artistes pressés par le temps, je glisse, me perds, labyrinthe lancinant de tubes et de machines. Vivre ! Aimer ! Danser ! Avant que le rideau, implacable, ne puisse tomber.
M’endors, cœur battant, esprit vagabond, mers bleues défilent, mélodie profonde. La peur mord, question lancinante : Et si demain n’était qu’une attente constante ?
Voyage intérieur, vous emmène avec moi, voir la mer, l’océan, en blues, jazz, piano, émoi. “Sag mir wo die Blumen sind…” murmure l’écho, Quand les blouses blanches arrivent, mon seul écho.
Guides vers un monde trouble, inversé, nouveau cœur, tuyaux neufs, esprit repensé. La meneuse, mon double, ombre dans le miroir, ses nuits de lumière voilées par le noir. Mais je suis BB-ROUSSE, le vent qui se lève, Libre, indomptable, mon âme se rêve.
La mer, l’horizon, promesse infinie, je poétise l’échappée, ma douce patrie. Je m’endors en rêvant, avec des mots tissés dans l’air, “Voyagez avec moi, au cœur de ma chair, avec les peurs, de mes rêves…” Voir l’océan chantant, Blues, Jazz, Piano, “Sag mir…” le temps flottant. Ma tête tanguait, tango ivre et lent.
Mon cerveau déroulait un film haletant.
La vie en rose, beauté fragile et brève, la trahison rôde, marchands de faux rêves.
Ferme les yeux, explore l’océan secret, Blues, Jazz, Piano, Violon tourbillon parfait. Paysages sublimes, blessures amères.
Marionnette de mes songes, entre espoir et chimères.
Mon cœur s’arrête, la mort me frôle, lumière intense . Portée en un cocon, tendresse immense. Légère, plume au vent, Mère Nature m’étreint, Blouses Blanches s’agitent, angoisse et regain. Puis le réveil, les larmes, torrent amer, Colère : “Pourquoi moi ?” souffle mon enfer. Respire à pleins poumons, reviens à la vie, Tant d’épreuves traversées, hymne inouï. Pour te retrouver… Ton choix fut contraire. Ma troisième vie s’ouvre, blessure et mystère.Émotions nouvelles, le passé en courant.
Paysages encore, d’autres visions, aux mains de mes rêves, mes illusions.
Paillettes et strass, façade trompeuse, derrière ce sourire je chante dans mon moi invisible la vérité douloureuse. Mon corps défaillant, chaque pas incertain. Je danse avec la mort, jusqu’au dernier refrain. Les médecins l’ont dit, l’écho qui résonne : Ce réveil peut-être, jamais ne sonne.
La maladie, invisible fardeau, tenace en mes os . Molécules rebelles, semant le chaos.
Ombre persistante, à chacun de mes pas . Je me noie pour oublier, dans ma bulle, mon seul “là”. Mon corps désaccordé, avec la mélodie blouses blanches cerveaux d’artistes qui me dessinent mains d’artiste .
Hommage aux Soignants & Soignantes
© Nikita Schumacher
Brise Vagabonde ! Café éphémère…
Dans l’écrin parisien, un café lumière, où le temps suspend son vol éphémère, sur la terrasse baignée d’un soleil blond . Deux âmes se croisent, venues d’un autre fond.
Lui, l’enfant aux cheveux couleur de l’astre pur, manteau de roi sur sa frêle stature, écharpe d’or vibrant d’un éclat serein. Penché sur Paris, dédale incertain.
Elle, Françoise , l’œil vif derrière sa mèche brune, silhouette longiligne sous sa robe d’ébène. La cigarette fine, brûlant l’heure qui s’enfuit, dans l’air léger, un parfum d’ennui.
D’un souffle mutin, la brise vagabonde, fait virevolter la carte des environs. Elle la ramasse, d’un geste gracieux et lent, la lui tend, un sourire doucement parlant.
“Un grand merci Madame,” d’une voix cristalline, “Avec plaisir jeune homme,” répond la sienne, libertine. “Vous faites du tourisme ?”
“Je suis en voyage…” confie-t-il, lointain, “…et les étoiles me guident, c’est mon seul chemin.”
Il conte les roses, les vanités des rois. Les planètes étranges, les drôles de lois.
Elle écoute, pensive, l’écho de son enfance, ces mondes inventés, pleins de douce innocence.Il parle d’essentiel, de ce qui ne se voit, Elle, de l’amour fragile, des joies qu’on reçoit.
“Vous avez raison,” dit-il, l’œil illuminé, “Merci pour votre sagesse,” sincèrement donné. “De rien,” répond-elle, un voile de mélancolies l’a submerge , “Je me présente, Françoise , sans alibi.
N’hésitez pas, si l’envie vous revient, À retrouver ce coin, au cœur de mon Paris.
“Enchanté,” murmure-t-il, un sourire vermeil, “On m’appelle le Prince, et votre accueil est une étoile de plus dans mon firmament.”
“Au revoir Françoise,” son salut léger s’envole. Au revoir Petit Prince . Bon voyage, ajoute-t-elle, le regard perdu au loin.
Le Prince se lève et, d’un pas aérien, s’éloigne dans la ville, son rêve pour seul bien.
Françoise regarde la table restée vide, où flottait encore un parfum d’astéroïde. Un sourire en coin, elle écrase sa cigarette et sent l’inspiration, une nouvelle quête.
© Nikita Schumacher
Douceur envoûtante
Dans l’air flotte un parfum sucré,
Un secret de douceur bien gardé,
C’est la guimauve, petite merveille,
Un délice qui fait fondre l’abeille.
Légère pâte, tendresse infinie,
Un tourbillon de saveurs, de magie,
Un cœur fondant, chocolat ou vanille,
Qui fait briller nos yeux de famille.
Autour de lui, mille éclats de sucre,
De crème légère, de douce rupture,
Chaque bouchée est une aventure,
Dans un monde de saveurs qui murmure.
Oh, gourmandise, douce tentation,
Tu es le rêve de chaque passion,
Le baba au rhum, joyau de la pâtisserie,
Fait naître un sourire, un éclat de folie.
Sous l’éclat d’une pâte feuilletée,
Le mille-feuille danse, léger, doré,
Ses couches fines comme un secret,
Un délice à chaque croquant parfait.
Et le macaron, doux trésor coloré,
Dans un éclat de framboise parfumé,
Fond sur la langue, éclat de lumière,
Éveille nos sens, tout en douceur et en mystère.
Dans l’ombre des cuisines, un éclat,
Le sucre danse, la pâte se fait roi,
Et quand la crêpe virevolte et se pose sur la langue,
C’est un voyage délicieux, où tout s’allonge.
Le kouign-amann, beurre et sucre fondus,
Là où le plaisir se fait tout nu,
Il réchauffe l’âme, une caresse douce,
Un goût qui fait oublier toutes les secousses.
Gâteau au chocolat, cœur fondant,
Un rêve devenu réalité, fascinant,
Et dans cette ronde de plaisirs sucrés,
Chaque bouchée est un peu de liberté.
© Nikita Schumacher
Le Monde arc-en-ciel
Dans le vaste monde, un tableau vibrant,
Où chaque être danse, éclatant de couleurs,
Des rires et des chants, unis en un instant,
Les cœurs s’entrelacent, effaçant les peurs.
Des peaux de caramel, d’ivoire et de miel,
Des yeux qui scintillent comme des étoiles,
Chaque nuance raconte une histoire, un appel,
Dans ce grand arc-en-ciel, la vie se dévoile.
Les enfants jouent, leurs rires en cascade,
Les vieux sages murmurent des contes d’antan,
Tous ensemble, tissons une douce balade,
Où l’amour et la paix sont les fils du temps.
Dans ce monde coloré, main dans la main,
Nous bâtissons des ponts, effaçons les barrières,
Car chaque couleur, un éclat du destin,
Nous rappelle que l’union est notre lumière.
Alors célébrons ce tableau infini,
Où chaque couleur brille d’un éclat sincère,
Dans le cœur de chacun, une mélodie,
Le monde est un arc-en-ciel, uni dans la lumière.
© Nikita Schumacher
L'Ombre Nouvelle, la Lumière Intérieure NR 2
mais aussi à la clarté d’avant. Un lent adieu aux formes que mon regard aimant caressait chaque jour, les nuances infinies, Les visages chéris, les aubes bénies.
La peur m’étreint parfois, ce vide qui s’installe, Ce nouveau territoire où l’ombre me ravale. Je tâtonne l’espace, apprends d’autres sentiers, Le bruit d’une voix amie, le parfum des rosiers deviennent mes phares, mes points de repère sûrs, dans cette étrange nuit où mon âme s’endure.
Mais au fond de moi germe une force nouvelle, un éveil des sens, une clarté plus belle. Mes mains explorent le monde avec une autre ardeur, les textures parlent, dissipent ma froideur. Mon ouïe s’affine, capte les symphonies du vent dans les feuilles, des douces mélodies.
Ce nouveau moi émerge, fragile et pourtant fort, Il apprend à vibrer d’un tout autre accord. Je redécouvre la joie dans un simple toucher, L’émotion pure d’un mot murmuré. Apprivoiser cette ombre, c’est trouver ma lumière, une richesse intérieure, une flamme altière.
Car la vue du cœur transcende les pupilles, elle peint un monde où l’essence scintille. Je me reconstruis pas à pas, avec patience, dans cette obscurité naît une nouvelle conscience. Et si mes yeux ne voient plus le soleil levant,.Mon âme s’illumine d’un éclat vivant.
© Nikita Schumacher
Le Réveil Coloré …
Le printemps perce le manteau neigeux . Un souffle doux, un éveil merveilleux. L’attente du printemps se fait de plus en plus pressante, un désir de couleurs, une âme impatiente.
Quoi de plus beau qu’une floraison printanière ? Un tableau vivant, une scène éphémère. La jonquille, étoile jaune dans l’herbe tendre, la primevère, douce promesse à attendre.
La renoncule, bouton d’or éclatant, le myosotis, bleu céleste, charmant.
Les pensées vivaces, visages veloutés, les tulipes, fières et colorées.
Les narcisses, trompettes blanches et dorées.
Les crocus, joyaux au sol parsemés.
Les pâquerettes, petites étoiles du jour, Annoncent le printemps, son éclat, son amour.
Le monde s’éveille, les cœurs s’épanouissent, dans cette explosion de vie, les âmes s’unissent. Le printemps est là, dans toute sa splendeur, Un hymne à la nature, un bonheur sans pudeur.
© Nikita Schumacher
Miroir de l'Infini
Dans le miroir de l’infini, je plonge, Transparence mouvante, formes qui longent, Un ballet de possibles, une riche succession, Dans mon espace intime, une douce immersion.
L’ailleurs m’appelle, frisson et rêve en éveil, La lumière sur terre, un plaisir sans pareil, L’abstraction joyeuse, un règne éclatant, Un point blanc, flocon pur, doucement flottant.
Lumière invisible, où les formes se créent, Étoile filante, par le vent portée, Ciel nocturne, velours noir et profond, Dans ma mémoire, à jamais ils s’enfondent.
Soirs bleus, l’air libre caresse mon corps, Passions, vents marins, qui gonflent nos sorts, Voiles de rêves, où l’âme navigue, De l’infini sublime, aux images qui intriguent.
Feu, air, terre, eau, un mouvement éternel, Matière offerte, où chacun trouve son ciel, Forêt, pensées vagabondes, je marche en son sein, Liste invisible, qui se précise, enfin.
Peindre l’invisible, le mouvement, l’éclosion, Des couleurs qui fusionnent, en une douce passion, Le monde, écrin d’eau, sur le flot du silence, S’évader, réduire le réel, en libre danse.
Oxygène ! Souffle de vie, pure clarté, Dans ce poème, mon âme s’est envolée.
© Nikita Schumacher
Symphonie Printanière…
Il fait doux, le soleil caresse les branches, et soudain, un concert, une mélodie franche. Le coucou gris, messager des beaux jours, lance son appel, écho d’amours.
Le gobemouche gris, discret virtuose, capture les notes, en une douce prose. L’hirondelle rustique, en vol gracieux, tisse des airs, dans l’azur des cieux.
Le merle noir, au chant mélodieux, Déploie sa gamme, un bonheur radieux. La mésange charbonnière, vive et enjouée, rythme la forêt, d’une énergie déployée.
La sittelle torchepot, agile et légère, grimpe et chante, sans jamais se taire. Le pinson des arbres, mélodiste charmant, offre sa sérénade, un doux enchantement.
Le rossignol philomèle, maître chanteur, déverse ses trilles, un bonheur enchanteur. Le pouillot véloce, en notes pressées, raconte le printemps, ses joies insensées.
Le rouge-gorge, au plastron vermeil, chante l’espoir, un doux réveil. Le rouge-queue à front blanc, élégant voyageur, ajoute sa strophe, un doux bonheur.
Le serin sini, au plumage doré, Module ses airs, un instant sacré. La grive musicienne, en chœur matinal, célèbre la vie, un festival.
Tous ces oiseaux, en parfaite harmonie, offrent leur symphonie, une douce folie. Le printemps est là, dans toute sa splendeur .
Un concert céleste, un pur bonheur.
© Nikita Schumacher
Les rêverie de …
Aimable et jolie a décidé de n’avoir de soucis au monde , que ses tissus chéris pour faire à toute la terre les yeux doux , sans peur , ni pitié , sans choix , ni mystère
Vivre libre , liberté
Cette rêverie qui lui va si bien ou dans sa bulle , elle garde pour seule science , son insouciance
Elle se sent si charmante dans son fin corset
Les petits riens qui vont et qui viennent
Qui osent tout en douceur faire de moi une gourmandise
Les petites molécules de la vie
Coquines câlines sensuelles qu’on attrape en rêvant
Elle n’a pas compris le danger devenir une proie en virevoltant autours de l’humanité . Elle attire , elle brille dans sa jolie tenue de strass paillette et glamour ou elle imagine trouver l’homme à la rose . La rose tout de rose dont on rêve toute . Les paillettes sont moins brillantes mais elle continue de briller car la vie oblige . Elle est tombée dans la roue de la fortune sans amour vrai mais juste apparaitre comme un objet lors d’une soirée pour disparaitre dans la nuit pour retrouvé une chambre doré sur terrasse en compagnie d’un ami cigarette . Elle attend et imagine de comment était cette première soirée ou elle a rencontré cette homme qu’elle a jamais oublié . Peut-être un jour la vie nous fera nous revoir pour pouvoir être l’un contre l’autre sans artifice et envahie . Juste lui et moi loin de tout pour tenir debout et continuer ensemble notre trajectoire de vie la vie en rose
© Nikita Schumacher
Un mur aveugle
La sueur perlait sur mon front, un goût amer dans la bouche. Chaque respiration était une lutte, mes poumons brûlant comme si on les avait remplis de braises. J’avais trouvé la sortie, une porte dérobée dans un mur aveugle, mais quelle sortie ? Un labyrinthe de ruelles sombres, des ombres qui se mouvaient, des murmures qui me glaçaient le sang.
Il me poursuivait. Je ne savais pas qui, ni pourquoi, mais son ombre planait sur moi, une menace invisible et omniprésente. Je me retournai, une fraction de seconde, et aperçus une silhouette, des yeux brillants dans l’obscurité. La peur me paralysa un instant, puis je me mis à courir, les jambes lourdes, le cœur battant à tout rompre.
Je m’échappai de ce pays, franchissant des frontières invisibles, fuyant un cauchemar sans fin. Me voilà dans un nouveau pays, étranger, hostile. Le froid me mordait les os, mes yeux étaient vides, vidés de toute émotion. Je me cachai sous un tapis de feuilles mortes, dans une forêt sombre et silencieuse. Chaque bruit me faisait sursauter, chaque craquement de branche me faisait frissonner.
L’instinct de survie, une flamme vacillante, se ralluma en moi. Je devais trouver un abri, de la nourriture, un moyen de survivre. J’avais presque oublié cette part de moi, cette force brute qui m’avait permis de résister aux coups, au carrelage froid, à la cave glaciale. La discipline des enfants perdus, ceux qui devaient être les meilleurs, ceux qui étaient traités comme des moins que rien.
J’étais une adolescente brisée, une ombre parmi les ombres. Mon corps portait les cicatrices de la violence, mon esprit était hanté par les souvenirs. J’avais appris à me méfier de tout, à ne faire confiance à personne. La peur était devenue ma compagne, la solitude mon refuge.
Mais au fond de moi, une étincelle refusait de s’éteindre. Je ne savais pas où j’allais, ni ce que l’avenir me réservait, mais je savais que je devais continuer à avancer. Je devais survivre, pour prouver à ceux qui m’avaient brisée que je n’étais pas vaincue.
© Nikita Schumacher
Toi Témoin Silencieux ...
Douceur de ton éclat, ô toi, source infinie, Gratitude ancrée, espoir qui jamais ne fléchit. Tes rayons caressent mes pensées troubles et lourdes, qu’ils y déposent la clarté, la sérénité sourde.
Ce monde cruel, ses angles vifs, ses fracas amers, que ta lumière en soit le baume, dissipant les chimères. Éclaire mon esprit, ses recoins longtemps obscurs, Guide mes pas sur ce chemin, affranchi des murs.
Toi, témoin silencieux de mes élans secrets, de mes inspirations profondes, de mes désirs discrets. Je veux retrouver ma place, la tête haute et fière, que ta force m’irrigue, dans cette nouvelle ère.
Moi candide, exaltée, avide de devenir, inspire-moi la route, mes rêves à maintenir. Cette nuit étoilée, mon âme se déploie, la plume danse sur le papier, mes vœux je les envoie.
Un monde meilleur, pour chaque être en ce lieu, La paix en son cœur, le bonheur en ses yeux. Solidaires et forts, dans nos différences unies, pour tisser ensemble un “happy day” aux couleurs infinies.
De la douceur en cascade, lavant l’ombre tenace, cette couleur obscure qui parfois nous menace. Que l’arc-en-ciel les enlace, de ses teintes vibrantes, pour danser, virevolter, âmes exubérantes.
Sous les arbres en fête, les fleurs épanouies, l‘océan berce nos joies, nos mélancolies. Notre Terre, compagne fidèle, au rythme vibrant, la symphonie des oiseaux, des animaux savants.
Et le loup, maître d’orchestre, au regard profond et clair, dirige cette harmonie, dissipant tout désespoir.
© Nikita Schumacher
Une rencontre inattendue
Dans un parc au crépuscule,
Le soleil décline, douce lumière,
Les ombres s’étirent, chaleureuses,
Un étang calme, aux reflets dorés.
Les arbres chuchotent leur secret,
Le vent danse entre les feuilles,
Un chemin pavé serpente et guide,
Vers un moment suspendu, silencieux.
Elle marche, absorbée par la musique,
Ses pensées flottent comme des nuages.
Près d’un banc, elle s’arrête,
Le regard perdu sur l’étang tranquille.
Un rayon de soleil caresse son visage,
Un souffle léger fait frémir l’air,
L’écho de la nature, doux et secret,
Chante une mélodie qui l’enveloppe.
Il arrive, distrait,
Le pied accroché à une racine cachée.
Il trébuche, tombe presque, mais se relève,
Un rire léger s’échappe, gêné mais sincère.
Autour de lui, la lumière change,
Une vague de chaleur envahit l’espace.
“Je suis désolé,” souffle-t-il,
Le silence suspendu entre eux.
Elle sourit, amusée,
Retire ses écouteurs,
Sa main tendue, prête à aider,
Un geste simple, mais plein de chaleur.
Leurs regards se croisent et se fondent,
Un instant figé dans l’éternité,
Les sons de la nature s’effacent,
Et une douce mélodie se fait entendre.
Il accepte la main, sourire timide,
Leurs mains se frôlent, un frémissement dans l’air.
Ils échangent quelques mots,
Maladroits, mais sincères, pleins de lumière.
“Pas de souci, ça arrive à tout le monde,”
Dit-elle en riant doucement.
Ils marchent ensemble, côte à côte,
Un chemin pavé sous le ciel qui s’assombrit.
“Alors, qu’est-ce qui t’a attiré ici ?”
“Je cherchais la paix, un peu de silence,
Et toi ?”
“Je cherchais juste à respirer un peu.”
© Nikita Schumacher
Leurs voix se mêlent au vent,
Et la lumière du crépuscule,
De plus en plus douce,
Les enveloppe dans une bulle magique.
Au bord de l’étang, ils s’arrêtent,
Les yeux se retrouvent, brillent d’une même lueur.
Un silence, léger, un instant partagé,
Leurs cœurs battent, doux, presque en harmonie.
L’étang, calme et serein,
Réfléchit les dernières lueurs du jour,
La scène devient intime, sacrée,
Sous les rayons dorés du soleil couchant.
Ils parlent de rêves, de passions,
De ce qu’ils aimeraient accomplir.
Les mots flottent dans l’air,
Comme des promesses d’aventure.
“Je n’ai jamais eu le courage…“
“Il suffit de se lancer,”
Leurs mains effleurent, un frémissement,
Comme une étincelle dans l’air chaud du soir.
Un regard, un instant suspendu,
Et sans un mot, ils se rapprochent,
Leurs lèvres se rencontrent,
Un baiser doux, simple, mais tout puissant.
Une lumière dorée éclate autour d’eux,
Comme un rayon de soleil, doux et pur,
Les sons du monde s’éteignent,
Ne laissant que le murmure de leur cœur.
Ils se détachent lentement,
Leurs sourires timides mais heureux.
“Je crois que c’était exactement ce que je cherchais,”
“Oui… parfois la vie nous réserve des surprises.”
Le crépuscule se fait nuit,
Mais la lune éclaire leur chemin,
Les étoiles apparaissent, doucement,
Comme des témoins de ce moment parfait.
Sous la lumière montante de la lune,
Ils marchent main dans la main,
L’air est léger, l’espoir nouveau,
Leurs pas se font écho dans le silence du parc.
Le chemin devient une promesse,
L’obscurité douce les enveloppe,
Ils avancent ensemble, vers l’inconnu,
Mais ensemble, ils sont déjà chez eux.
Dans la nuit calme,
Le dernier murmure de la musique,
Se fond dans l’air tranquille,
Et le monde s’endort, confiant.
© Nikita Schumacher
Slams
"Je suis une artiste sur un fil"
Je suis une artiste sur un fil,
Un fil de soie, un fil d’exil,
Un fil tendu entre deux cris,
Entre l’ombre et l’infini.
Je marche, funambule, entre les vents,
Chaque pas défie le temps,
Dans ce monde où tout vacille,
Je tiens, je plie, mais je brille.
J’ai le vertige des silences,
L’écho brut de l’indifférence,
Le ciel me parle en contretemps,
Mais j’avance, à chaque instant.
Sous mes pieds, le vide me guette,
Mais j’ai appris à faire la fête
Avec mes peurs, mes déséquilibres,
À danser, même quand je me sens libre…
De rien.
Je glisse parfois, je frôle le bord,
Mais mes rêves sont faits d’accords,
De notes tenues sur la peau du vent,
De battements fous, d’instants brûlants.
Je suis l’équilibre dans le chaos,
Le trait d’encre sur un mur trop clos,
Je suis l’élan dans le silence,
L’art d’exister, même en absence.
Je suis une artiste, sur un fil trop fin,
Mais mon cœur bat comme un tambour divin,
Et tant que mes mots dansent et vibrent,
Je tiendrai debout, je resterai libre.
© Nikita Schumacher
"Des mots qui blessent…"
Dans les rues où les regards se croisent,
Des murs invisibles, des barrières qui osent,
Des mots qui blessent, des cœurs qui se figent,
Le racisme, ce poison, qui ronge et qui s’érige.
On naît tous égaux, sous le même ciel,
Mais les préjugés, comme des ombres, s’emmêlent,
On juge la couleur, on oublie l’âme,
On met des étiquettes, on joue aux drames.
Des rires étouffés, des rêves enchaînés,
Des histoires d’hier, qu’on refuse d’écouter,
Mais ensemble, on peut briser ces chaînes,
Élever nos voix, faire vibrer la scène.
Unissons nos forces, nos cultures, nos chants,
Pour bâtir un monde où l’amour est présent,
Où chaque visage, chaque accent, chaque pas,
Raconte une histoire, une beauté, un combat.
Alors levons nos poings, pour la paix, pour l’espoir,
Pour un avenir radieux, où l’on peut croire,
Que le racisme n’est qu’un lointain souvenir,
Et que l’humanité, c’est apprendre à s’unir.
© Nikita Schumacher
"Un souffle partagé"
Dans le silence des nuits étoilées,
Où les cœurs battent, hésitants, désenchantés,
Je tisse des mots, des rêves en filigrane,
Sur la beauté d’un amour, une douce flamme.
C’est un regard échangé, une main qui se frôle,
Un souffle partagé, une danse qui décolle,
C’est la peur qui s’invite, un spectre dans l’ombre,
Mais l’authenticité, c’est ce qui nous comble.
On a peur de retomber, de se blesser encore,
De voir les promesses se briser comme du verre,
Mais l’amour sincère, c’est un trésor qu’on adore,
C’est un voyage à deux, une mer à découvrir, sans guerre.
C’est les rires complices, les secrets murmurés,
Les rêves bâtis ensemble, les espoirs enlacés,
C’est la vulnérabilité, la force d’être vrai,
C’est se relever ensemble, même quand on trébuche, c’est l’essentiel.
Alors oui, j’ai peur, mais je choisis d’aimer,
De plonger dans l’inconnu, de laisser le cœur s’envoler,
Car la beauté d’un amour, c’est d’accepter le risque,
De s’ouvrir à l’autre, de briser le masque.
Alors prends ma main, et ensemble avançons,
Vers cet horizon doré, où l’amour fait raison,
Car même si la peur rôde, elle ne nous arrêtera pas,
L’amour sincère est un phare, et je choisis d’y croire
© Nikita Schumacher
"Les Sillons de l'Existence"
Dans les vallées de l’âme, les ombres s’étirent, Des montagnes d’épreuves, où l’espoir se retire. Le cœur las, les rêves en lambeaux éparpillés, L’envie d’abandonner, les forces oubliées.
Le poids des tourments, fardeau invisible et lourd, Étouffe le sourire, en un pénible détour. Dans le labyrinthe obscur, l’âme se perd, Cherchant une lumière, un chemin désert.
Mais l’aurore viendra, après la nuit sans fin, Les blessures guériront, le bonheur enfin. Garde l’étincelle vive, au creux de ton être, La force de combattre, de renaître.
Car même après l’orage, le soleil revient, Les nuages s’écartent, les cieux se souviennent. La pluie cesse, laissant place à l’azur serein, Rien n’est éternel, tout s’efface, tout s’éteint.
Alors, jamais ne plie, face aux vents contraires, L’âme forte s’élève, et se libère. Et même si parfois, le doute s’installe en toi, Souviens-toi que la vie est un combat, un choix. Chaque larme versée, chaque cicatrice, Forment un chemin, une nouvelle matrice.
Ne laisse pas les épreuves te définir, Sois le sculpteur de ton propre avenir. Dans les moments sombres, trouve la résilience, Laisse l’espoir guider ton existence.
Car la vie est un voyage, un chemin sinueux, Où chaque pas compte, chaque instant précieux. Alors, relève-toi, même quand tu trébuches, Et danse sous la pluie, sans aucune retouche.
© Nikita Schumacher
"Aube Amère et Douce"
L’aube se lève, un voile déchiré, sur mes paupières, le jour effilé. Dans la faïence immense, mon réconfort noir chocolat profond, un écho un espoir. Le lait frémit, vague lactée et chaude, où les carrés sombres en larmes inondent.
Un souffle d’épices, promesse enivrante, cannelle ardente, fleur d’oranger chantante.
Vanille suave, clou de girofle ardent.
Un rêve d’esquisse, un instant troublant.
Sur cette relique, mon siège usé, sous le plaid troué, mon passé glacé.
Ces deux témoins d’un temps révolu, ancres fragiles quand l’âme est accrue
de larmes amères qui coulent sans fin .
Quand la peur m’étreint, poison assassin.
Alors je me fonds, dans mon être profond, Invisible au monde, au destin immonde.
Ce rôle muet, qu’on m’a attribué, blessure secrète, au cœur enroué.
Heureusement, l’ombre de mon chocolat, compagnon fidèle, qui jamais ne me quitte. La fumée lente, du cigare parfois, ou la brûlure sèche, d’une cigarette autrefois.
© Nikita Schumacher
"Mon Chemin, Tes Mains"
Dans ma vie, des envols audacieux, Des chutes abyssales, le goût âpre de l’adieu. Parfois noyée sous des flots amers, Puis renaissant, brisant les chimères. J’ai conquis l’or, essuyé la défaite amère, Morte et renaissante, l’âme refaite, lumière. Donnée sans compter, pris sans vergogne, l’outrage. Nos chemins croisés, l’aube d’un signe, un mirage. Si loin venus, portant nos bagages lourds, près de moi-même, et pourtant si étranger aux bourgs. Cette solitude, ce voile étrange et froid, où personne ne déchiffre le langage en moi. Je ne veux pas l’indigence, l’âme en lambeaux usés.L’or ne saurait combler mes maux creusés. La vie, parfois rude, tranchante comme un silex aiguisé .En sourdine, j’ai pleuré l’orage déchaîné.
Pour découvrir enfin ce qui me rend vivante, l’étincelle, rire au soleil levant pour oublier la cruelle parcelle, plaisir éphémère, mes forces brûlées, réduites en poussière fine. Mais me relevant, pas après pas, la vie revient . Toi, tu es là, dans mon imaginaire vibrant, main dans la main, ton rire clair et enivrant. Tu me connais mieux que ma propre chair, l’essence de mon imaginaire, je suis pris, mon cœur chavire, en intense danse. Ma vie sans cette image, un vide profond qui déchire et blesse.
Dans ma traversée, des ailes déployées au vent, des mensonges tissés, des serments noyés, navrant. Trompant l’autre, me trahissant aussi, l’ombre portée, monté au ciel illusoire, puis chutant sans pitié. Je me laisse pendre au fil des jours sombres et lents, et me redresse, défiant les ombres menaçantes, les tourments. Vivre sainement, mais parfois céder, fragile humaine, aux vapeurs interdites, mon âme troublée. Compter les années, ou les laisser filer sans bruit, dans l’obscurité parfois, mais la lumière aimée, mon appui. Et toi, mon imaginaire fidèle, tu es là, présent, main dans la main, ton rire clair, un enchantement. Tu me connais mieux que ma propre chair, la vérité nue. De toi je suis pris, mon cœur chavire, ma flamme continue. Ma vie sans cette image, un vide glacial qui déchire et tue.
Des êtres aimés, d’autres indifférents, ceux qui m’ignorent, leur absence, je m’en défends, ignorant. Mes enfants de sang ou de cœur, liens si forts, et toi dans mon imaginaire, mon évidence, mon port. Parfois le néant, l’absence de toute substance, le vide sidéral, même de moi, je ne sens plus la trace, l’abîme spectral. Je rêve de paix, d’une sereine audace, le feu sacré, D’un cœur ardent, à jamais chaleureux, libéré. Mais le chemin est long, encore sinueux et incertain. La liberté m’appelle, je me sens puissante, même quand tout régresse, l’ombre s’étend. Ma peur de l’ombre, de l’ultime voyage effrayant, se mue en souffle léger, s’efface sans tapage ni bruit, car la vie m’appelle, son chant vibrant, ma nuit s’enfuit. Et toi, mon imaginaire essentiel, tu es là, vibrant écho, main dans la main, ton rire vibrant, mon seul credo. Tu me connais mieux que ma propre chair, mon secret dévoilé. De toi je suis pris, mon cœur chavire, mon âme envolée. Ma vie sans cette image, un vide immense qui déchire, mon deuil voilé.
(Outro) Avec toi, mon imaginaire constant, j’avance, pas à pas, suivant ta lumière douce, mon unique compas. Prenant de toi la force, laissant ma part entière. Amoureux de cette vie, âpre et belle, ma chimère. Je reste ici, et je me sens près de cette image, mon phare, ma seule échelle pour atteindre un futur sans tare. Je reste ici, encore un instant précieux, dans tes bras imaginaires, mon refuge silencieux. Avant de revenir au réel.
© Nikita Schumacher